Qu’est-ce que c’est ?

Ce tube en forme de pelote est la glande sudoripare. Elle est située sous notre peau dans les profondeurs du derme à la limite de l’hypoderme. Cette glande fabrique et expulse la sueur par son tube qui débouche à la surface de la peau, l’épiderme. Sur notre corps nous en possédons chacun environs 2 million et demi

La sueur est le résultat de la filtration du sang. Sa composition varie d’un individu à l’autre et aussi selon la température, l’alimentation et l’état émotionnel. Elle contient tout de même principalement de l’eau. On y trouve également des sels minéraux.

 

Vous êtes vous déjà demandé pourquoi transpirons-nous ?

Comme vous le savez surement, la transpiration permet au corps de réguler sa température interne lors d’un effort ou lorsque la température augmente. Grâce à elle, nous maintenons une température située entre 36,5°C et 37,8°C et préservons notre organisme. D’autre part, cette transpiration nous permet d’évacuer les sels minéraux dont nous n’avons pas besoin. Elle ne remplace bien évidement pas le travail des reins et du foie mais le soutient.

Quand elle arrive au niveau du pore, la sueur ne possède pas d’odeur. Ce sont les bactéries, naturellement présentes à la surface de la peau (on parle de flore bactérienne ou microbiote cutané) qui en dégradant certaines substances créé des particules odorantes.

Il existe deux types de glandes sudoripare : éccrine et apocrine.
Les premières sont présentes sur tout le corps. Les deuxièmes sont situées aux aisselles et dans les zones génitales. Elles sont actives à partir de la puberté. Leur rôle dans la régulation thermique est très faible par contre elles sécrètent aussi des phéromones. Chez les mammifères ces molécules servent à marquer le territoire et ont un rôle dans la reproduction.

Transpirer est un phénomène tout à fait normal, notre corps en a besoin. Cela serait contre intuitif de vouloir la supprimer et dangereux pour notre santé. Dans notre société, nous considérons les odeurs corporelles comme quelque chose de gênant, de sale. Sentir bon d’accord mais prenons soin de nous même. Ne nous intoxiquons pas à petit feu avec des ingrédients nocifs.

Comment choisir son déodorant?

Pourquoi faut-il éviter l’aluminium ?

L’aluminium est présent dans les cosmétiques, dans la cuisine et aussi dans les médicaments et vaccins. Le sujet n’est pas nouveau et l’ANSM avait rédigé un dossier très complet et très intéressant sur L’évaluation du risque lié à l’utilisation de l’aluminium dans les cosmétiques. Les sel d’aluminium sont utilisés dans les déodorants car ils réduisent considérablement l’élimination de la sueur en réduisant la taille des pores. Ci-dessous l’extrait d’un article que j’ai rédigé l’an dernier sur les ingrédients cosmétiques à éviter.

Sels d’Aluminium soupçonnée d’avoir un rôle dans l’apparition de certaines maladie grave (cancer, alzheimer…). Les sels d’aluminium calfeutrent les pores et empêchent ainsi la sueur de sortir. Ce qui peut entraîner différentes réactions inflammatoires. 

Extrait de l’article de juin 2017 « Décrypter les ingrédients cosmétiques : Les substances à éviter »

Notre corps n’utilise pas l’aluminium et l’élimine difficilement. Il reste stocké et est soupçonné de provoquer plusieurs maladies graves. Tel que le décrit très bien la Fédération Romande des Consommateurs dans son article « Déodorant avec ou sans aluminium?« . Dont voici un extrait ci-dessous. Dans un autre article, la FRC émet des doutes quand à l’utilisation de la pierre d’alun qu’elle soit naturelle « potassium alum » ou synthétique « ammonium alum ».

Dans le domaine de la recherche en effet, les travaux du Dr Stefano Mandriota et du professeur André-Pascal Sappino à Genève sur des souris, publiés en 2016 dans la revue International Journal of Cancer, ont montré comment l’aluminium provoquait la prolifération anarchique des cellules épithéliales mammaires, avec formation de métastases dans le cerveau et le foie. Des résultats suffisants selon les chercheurs pour recommander de prohiber les sels d’aluminium dans l’usage courant.

Après cela je ne sais pas si on peut encore laisser une place au doute concernant la toxicité de l’aluminium. Rien que le fait de soupçonner un impact sur la santé est à mon goût déjà suffisant pour les supprimer. Pas besoin d’attendre une loi pour cela, vous pouvez choisir par vous même. Je vous invite à lire systématiquement les listes d’ingrédients avant tout achat et comparer avec ce tableau qui répertorie les substances contenant de l’aluminium.

Les alternatives ?

Beaucoup de personnes réalisent leur propre déodorant maison. Les actifs reconnu en la matière sont accessible à toutes les bourses et simple d’utilisation. On trouve notamment l’huile essentielle de sauge sclarée, les argiles et la fécule de maïs pour leur effet absorbant. Le bicarbonate de soude qui a un effet sur les bactéries responsable des mauvaises odeurs. Certaines personnes utilisent ces produits pure directement sur la peau. Les huiles essentielles en plus d’avoir une odeur agréable ont pour certaines une action anti-bactérienne (lavande, tea tree, palmarosa …). Attention cependant, certaines doivent impérativement être diluée et la plupart sont à éviter chez les enfants et les femmes enceintes. Pensez aussi à vérifier, selon votre état de santé, si il y a des contre-indications à utiliser l’une ou l’autre des ce huiles essentielles.

Pour ma part je n’ai pas encore essayé de le faire moi-même et ne serait donc pas à même de vous recommander une recette.

J’utilise très volontiers les déodorants « Julie » et « Théo » de Douces Angevines. Ils contiennent des extrait de sauge qui équilibre naturellement la sécrétion de la sueur sans l’arrêter. Les extraits de plantes soigneusement sélectionnés neutralisent les odeurs et ont une action purifiante. Ils peuvent en plus être utilisé comme parfum avec une odeur discrète et fleurie ou tonique et boisée. Le petit plus que j’aime, leur petit format permet de les emporter partout.

Tout nouveau à l’institut, la marque française Acorelle a sorti des déodorants naturels à base de bicarbonate de soude. Deux versions seront disponible à l’institut soit avec des huiles essentielles mandarine et citron ou sans aucun parfum pour les peaux sensibles et les femmes enceintes.

  

 

 

 

 

Astuce fraîcheur:

Pour vous rafraîchir en cours de journée, ayez toujours à porté de main une petite lingette ou un disque à démaquiller lavable. Leurs petite taille est très pratique pour ça. Humidifiez la et passez la sur vos aisselles avant de remettre un peu de votre déo préféré. Les lingettes lavables son une alternative écologique et très économique au coton. Vous pouvez les utiliser quotidiennement pour vous démaquiller.

J’espère que vous aurez appris de nouvelles choses et que cet article vous sera utile. C’est avec plaisir que je répond à vos questions et je me réjouis d’avance d’en discuter avec vous lors de votre prochaine visite.

Sources:

« Mon corps au pays des merveilles » Dr Clara Naudi et Noémie d’Auxirion, éditions Phidias

Cette évaluation du risque montre que l’exposition à des produits antitranspirants avec des concentrations de 20 % de chlorohydrate d’aluminium ne permet pas d’assurer la sécurité sanitaire des consommateurs dans les conditions normale d’utilisation. Rapport d’expertise de L’ANSM
http://ansm.sante.fr/searchengine/general_search?SearchText=sel+d%27aluminium&ok=Valider

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